visuel_concert_20hNée approximativement en même temps que Mozart, la clarinette prend avec lui ses lettres de noblesse. Tous deux s’aiment et s’attirent. Le complice de cette passion sera l’ami intime de Mozart, Anton Stadler, insurpassable clarinettiste. Leur connivence intellectuelle, leur sensibilité commune inspirent profondément Mozart qui écrit pour Stadler un trio, un concerto puis, à la fin de l’année 1789, ce quintette en la majeur où il lie pour la première fois la clarinette à un quatuor à cordes.
Composé de quatre mouvements, le quintette en la majeur est traversé, dans l’allegro, par le lyrisme que Mozart accorde à son instrument de prédilection ; puis il l’entraîne, au cours du larghetto, dans des mélodies tendres, soutenues par les cordes en sourdine du quatuor. Enfin, après un menuet en deux parties aux couleurs contrastées, il le fait triompher dans la joie et l’optimisme de l’allegretto final.

Programme

  • Quintette avec clarinette K. 581